Certaines tribus africaines réalisent des tatouages traditionnels gingivaux ou jugaux par scarification et application de pigments divers (minéraux, charbon). Le but est identitaire (appartenance à un groupe) ou cosmétique pour faire ressortir l’éclat des dents.
Ces pratiques ont pu être l’occasion de transmission de l’infection par le vih ou du tétanos.
En cas de doute sur la nature des lésions pigmentées, l’examen histologique objective la présence de corps étrangers au sein de tissus souvent scléreux, sans réaction giganto-cellulaire.